Installation d’une VMC : comment faire et combien ça coûte ?
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Sommaire
La VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) est essentielle pour assurer le renouvellement de l’air dans un logement et en chasser l’humidité. Mais comment installer cet équipement et qui doit s’y atteler ? Le modèle choisi (simple ou double flux) change-t-il la procédure ? Combien ça coûte et quelles sont les aides ? On vous dit tout !
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Qui doit réaliser l’installation d’une VMC ?
Il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel pour l’installation d’une nouvelle VMC et pour toute intervention sur ce mécanisme de ventilation (entretien, dépannage, remplacement de pièces, etc.). Cela vous apporte la garantie d’un équipement fonctionnel et adapté aux caractéristiques de votre habitation.
L’opération peut être confiée à plusieurs corps de métier, à savoir :
un plombier ;
un électricien ;
un chauffagiste.
🔎 À noter : les VMC double flux sont éligibles aux aides pour la rénovation énergétique, mais uniquement si leur installation est réalisée par un artisan certifié RGE (reconnu garant de l’environnement). Une raison de plus de confier la pose de votre équipement à un professionnel !
Où faut-il installer une VMC ?
Puisque la VMC extrait l’air des pièces humides et apporte un air frais dans les zones sèches :
les bouches d’extraction de la VMC doivent être installées dans les pièces humides du logement (salle de bain, cuisine, WC, buanderie…) ;
à l’inverse, les entrées d’air doivent être placées dans les pièces sèches (salon, chambre, bureau…).
Il est recommandé d’installer les bouches en hauteur, mais de façon à ce qu’elles soient facilement accessibles pour les entretenir régulièrement.
Le caisson (moteur) doit idéalement être installé à l'écart des pièces de vie (chambres et salon) pour un fonctionnement plus silencieux. Il est généralement placé dans les combles ou dans un faux plafond, comme les gaines, pour une installation plus esthétique.
Quelles sont les étapes d’installation pour une VMC ?
Installation VMC : la méthode dépend du système choisi !
Il existe plusieurs modèles de VMC sur le marché, qui peuvent faire varier la technique d’installation du système :
la VMC simple flux autoréglable : c’est la plus facile à installer, car elle fonctionne simplement de sorte à renouveler continuellement l’air intérieur avec des bouches classiques pour l’entrée et l’extraction d’air. Elle n’engage pas d'économies d'énergie, car l’extraction d’air est continue ;
la VMC hygroréglable : les bouches sont hygroréglables, ce qui permet à la VMC d’adapter l’extraction d’air au taux d’humidité de la maison et d'être plus efficace. Elle peut être de type hygro A (seule la bouche d’extraction est hygroréglable) ou hygro B (les entrées d’air et l’extraction sont hygroréglables) ;
la VMC double flux : le modèle double flux est toujours hygroréglable. En prime, il n’assure pas seulement le renouvellement de l’air : son flux double permet aussi de chauffer l’air entrant grâce à un échangeur thermique qui récupère les calories de l’air vicié avant de l’extraire hors du logement. Ce mécanisme permet de réaliser jusqu'à 10 % d'économies d'énergie en réduisant vos besoins de chauffage.
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Voyons les méthodes d’installation pour chaque type de ventilation mécanique contrôlée.
Comment installer une VMC simple flux autoréglable ?
La VMC autoréglable utilise des bouches à débit constant, indépendamment du taux d’humidité ambiant. C’est donc le modèle le plus facile à installer, car il ne nécessite pas d’ajustements spécifiques.
Installation des bouches d’extraction : l'installateur les place dans les environnements humides (cuisine, salle de bain, WC), en respectant les hauteurs recommandées ;
pose des conduits d’évacuation : il installe les gaines qui relient les bouches d’extraction au caisson moteur ;
fixation du groupe d’extraction : il place le caisson dans un endroit accessible, mais camouflé (généralement dans les combles ou dans un faux plafond) ;
raccordement à l’extérieur : il installe le conduit d’évacuation vers une sortie en toiture ou en façade, équipée d’un clapet anti-retour ;
branchement électrique : il raccorde le moteur de la VMC au réseau électrique en respectant les normes de sécurité ;
test et mise en service : enfin, il vérifie que tout fonctionne bien et s’assure de l’absence de fuites dans chaque gaine pour optimiser le débit d’air.
🔎 À noter : il est possible d’installer soi-même une VMC simple flux autoréglable, mais le recours à un professionnel reste toutefois recommandé.
Comment installer une VMC simple flux hygroréglable ?
Les étapes sont sensiblement les mêmes dans le cas d’une VMC hygroréglable. L’installation est toutefois plus complexe du fait la présence des bouches hygroréglables, qui adaptent automatiquement leur ouverture en fonction de l’humidité.
La pose par un professionnel est donc fortement recommandé pour assurer une bonne hygrométrie du système.
En amont des travaux, l’artisan analysera en effet votre logement pour choisir une VMC hygroréglable adaptée à son volume et au taux d’humidité. Le fonctionnement de cette VMC implique en outre un choix précis des emplacements et une vérification du bon réglage des débits pour garantir une ventilation efficace.
De plus, pour une VMC hygroréglable, il est conseillé d’utiliser un type de gaine isolée pour limiter les pertes thermiques et éviter la condensation dans le réseau d’évacuation.
Comment installer une VMC double flux ?
L’installation d’une VMC double flux est plus technique que celle d'un modèle simple flux, car elle implique un double réseau de gaines et un échangeur thermique.
🔎 À noter : ici, la pose par un professionnel est donc essentielle pour garantir un réglage optimal des débits d’air et assurer une bonne performance énergétique. Son intervention permettra, en prime, de rendre l’installation éligible aux aides disponibles pour réduire le montant des travaux.
Voici les étapes pour installer votre VMC double flux :
étude et dimensionnement du système : l’installateur évalue le volume du logement pour déterminer la longueur des gaines et le débit d’air nécessaire ;
installation des bouches d’extraction et d’insufflation : il les installe dans les zones adéquates (humides pour l’extraction et sèches pour l’insufflation d’un air neuf préchauffé) ;
mise en place du double réseau de gaines : l’artisan crée 2 circuits, l’un pour extraire l’air vicié et l’autre pour insuffler l’air neuf. Ils doivent être bien isolés pour éviter la condensation et les pertes de chaleur ;
pose de l’échangeur thermique : le caisson est installé dans un espace de type combles, cellier ou garage. Il récupère la chaleur de l’air extrait pour la transférer à l’air neuf qui sera ensuite insufflé dans le logement ;
connexion aux prises d’air extérieures : votre installateur raccorde les conduits à une entrée d’air pour capter l’air neuf, ainsi qu'à une sortie d’air pour évacuer l’air vicié. Les conduits doivent être bien isolés et équipés de filtres pour garantir une bonne qualité d’air intérieur ;
branchement électrique et configuration du système : il finit par raccorder le moteur et les capteurs, puis ajuste les paramètres (débits, programmation) en fonction de vos besoins.
Une fois ces étapes terminées, l’installateur procède à la mise en service de la VMC, puis teste l’ensemble du réseau pour s’assurer de l’étanchéité des gaines, du fonctionnement et de la qualité du renouvellement d’air.
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Combien coûte l’installation d’une VMC ?
Le service d'installation pour une VMC est en moyenne facturé entre 300 et 800 € dans sa version simple flux et entre 500 et 2 000 € pour un modèle double flux.
Le devis du matériel et de l’installation de votre VMC peut dépendre de plusieurs éléments, tels que :
pour le matériel : le nombre de bouches et de gaines, la longueur des conduits, la marque, etc. ;
pour la main d’œuvre : le nombre de bouches à installer, les aménagements à mettre en place pour l’installation ou encore les tarifs du professionnel sélectionné.
Voici le détail du budget total à prévoir pour installer votre VMC :
Type de VMC | Coût du matériel seul | Coût de la pose seule | Devis moyen pour le matériel et l'installation |
|---|---|---|---|
Autoréglable à simple flux | entre 150 et 500 € | entre 300 et 800 € | entre 450 et 1 000 € |
Hygroréglable à simple flux | entre 300 et 850 € | entre 400 et 800 € | entre 500 et 1 500 € |
Double flux | entre 600 et 3 000 € | entre 500 et 2 000 € | entre 3500 et 5500€ |
Quelles sont les aides pour installer une VMC en 2025 ?
Plus performante que son alternative simple flux, la VMC double flux est le seul modèle éligible aux aides pour la rénovation énergétique. Elle permet en effet d'améliorer les performances énergétiques des logements, notamment en diminuant les besoins de chauffage.
Avec cette ventilation mécanique contrôlée, vous pourrez demander le dispositif MaPrimeRénov' et profiter d’un taux de TVA réduit à 5,5 % sur le matériel et sur la pose de votre VMC.
En 2025, MaPrimeRénov' finance les VMC double flux jusqu'à :
2 500 € pour les revenus très modestes ;
2000€ pour les revenus modestes ;
1 500€ pour les revenus intermédiaires.
💡 L’astuce : accompagner l’installation de votre VMC par d’autres travaux améliorera notablement la performance énergétique de votre habitation. En prime, vos travaux seront éligibles à d'autres subventions, comme la Prime Énergie ou l'éco-prêt à taux zéro.
Au total, c’est jusqu'à 90 % de la rénovation globale d’un logement qui peut être financée grâce au cumul des dispositifs disponibles !
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FAQ sur l’installation d’une VMC
Vous avez le choix : une VMC peut être installée et entretenue par un plombier, un électricien ou un chauffagiste ! Pensez en revanche à choisir un artisan RGE (certifié reconnu garant de l’environnement) pour être éligible aux aides et réduire le prix de votre VMC.
Pour garantir son efficacité, une VMC doit être entretenue régulièrement : nettoyage des bouches tous les 3 à 6 mois, dépoussiérage des filtres (pour une VMC double flux) et vérification des gaines une fois par an. Une maintenance professionnelle est recommandée tous les 2 à 3 ans.
Bien entretenue, votre VMC profitera d’une durée de vie de 10 à plus de 20 ans.
La VMC permet de réguler l’humidité en empêchant sa stagnation pour limiter les risques de moisissures et de condensation, même si elle ne la supprime pas totalement.
Parmi les modèles disponibles, les plus efficaces sont la VMC hygroréglable, qui adapte automatiquement son débit en fonction du taux d’humidité, et la VMC double flux, qui améliore aussi la qualité de l’air en filtrant l’air entrant.
