Quand, pourquoi et comment changer une VMC ?

Sommaire

La ventilation mécanique contrôlée (VMC) joue un rôle essentiel dans la qualité de votre air intérieur. Mais comme tout équipement, elle s’use avec le temps et doit être changée pour préserver votre confort, votre santé… et vos économies d’énergie ! On fait le point sur les raisons de changer de VMC et sur les équipements à privilégier en 2025.

 

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Quand faut-il envisager de changer sa VMC ?

La ventilation mécanique contrôlée, ou VMC, permet d’assurer le renouvellement de l’air dans les pièces humides comme la cuisine ou la salle de bain. Son bon fonctionnement est donc essentiel pour évacuer l’humidité, les polluants ou les mauvaises odeurs et conserver une bonne qualité d’air intérieur.

 

Pourquoi changer de VMC ?

Plusieurs facteurs peuvent justifier le changement de votre VMC. Par exemple :

 

  • Vous avez peut-être constaté une usure du système ou son dysfonctionnement

On estime en moyenne la durée de vie d’une VMC entre 10 et 15 ans pour un modèle simple flux et entre 15 à 20 ans pour un modèle double flux. Au-delà de ces durées de vie, le remplacement est conseillé (même sans panne) car une VMC ancienne est souvent peu efficace et plus énergivore.

 

  • Vos besoins ont peut-être évolué ou vous devez procéder à une mise aux normes

Si vous envisagez un projet de rénovation énergétique, d’isolation ou de création de pièces supplémentaires, il est fort probable que vos besoins de ventilation évoluent. Dans ces cas, une VMC double flux sera plus adaptée pour assurer votre confort thermique et vous garantir un air sain.

 

  • Vous pouvez avoir envie d'un modèle plus performant

Installer un système plus récent comme le modèle double flux peut permettre de réaliser jusqu'à 10 % d'économies d'énergie, notamment en réduisant les besoins de chauffage.

 

Quels sont les signes d’usure ou de dysfonctionnement d’une VMC ?

Plusieurs signes peuvent témoigner de l’usure ou du dysfonctionnement de votre ventilation mécanique contrôlée :

 

  • des bruits anormaux (soufflerie ou vibrations) peuvent signaler un moteur fatigué ou des gaines obstruées. À l’inverse, n’entendre aucun bruit peut aussi être un signe de dysfonctionnement ;
     

  • l’apparition de moisissures ou d’humidité sur les murs, notamment dans la salle de bain, montre un défaut d’extraction de l’air humide ;
     

  • des mauvaises odeurs persistantes dans les pièces humides peuvent être le signe d'un renouvellement d’air insuffisant ;
     

  • une consommation électrique en hausse peut être le signe d’un moteur sursollicité, ce qui peut vous alerter d’un problème sur votre VMC.

🔎 À noter : si votre VMC est loin d’avoir atteint sa durée de vie, il est possible que vous deviez simplement procéder à son entretien ! À la charge de l’occupant du logement (propriétaire ou locataire), l’entretien de la VMC consiste à nettoyer les bouches tous les 3 à 6 mois et à remplacer les filtres tous les 6 à 12 mois pour un système double flux. Un artisan peut intervenir tous les 2 ans pour un entretien plus complet.

 

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Quel type de VMC choisir pour remplacer votre VMC actuelle ?

Les ventilations mécaniques contrôlées se déclinent sous plusieurs formes, à savoir simple flux (autoréglable ou hygroréglable) et double flux. Le point sur ces 2 options pour votre logement !

 

La VMC simple flux

La VMC simple flux extrait simplement l’air vicié des pièces humides à l’aide de bouches d’extraction, en faisant entrer de l’air neuf par des entrées d’air généralement situées au niveau des fenêtres. On distingue :

 

  • la VMC simple flux autoréglable : le débit d’air est constant, faisant d’elle une solution assez énergivore mais peu coûteuse ;
     

  • la VMC simple flux hygroréglable : le débit s’adapte selon l’humidité ambiante grâce à des capteurs placés sur les bouches d’extraction, ce qui améliore ses performances et réduit sa consommation.

 

Le modèle simple flux est facile à installer et convient bien aux logements anciens à faible isolation. En revanche, il n’empêche pas les pertes de chaleur, ce qui le rend inéligible aux primes pour la rénovation.

Schéma de fonctionnement d'une VMC simple flux

La VMC double flux

De type hygroréglable, la VMC double flux renouvelle l’air mais récupère aussi la chaleur de l’air extrait pour réchauffer l’air entrant, ce qui la rend plus performante et plus économique.

 

Elle présente de nombreux atouts sur son alternative simple flux, ce qui fait d’elle la solution la plus plébiscitée pour le neuf ou pour la rénovation en 2025 :

 

  • elle améliore le DPE (diagnostic de performance énergétique) du logement ;

  • elle peut réduire les pertes de chaleur jusqu’à 90 % ;

  • elle améliore votre confort thermique car l’air entrant est chauffé ;

  • elle est éligible à des subventions.

 

Malgré son coût plus élevé, la VMC double flux est l’investissement le plus rentable à long terme, notamment dans les logements bien isolés ou rénovés.

Schéma de fonctionnement d'une VMC double flux

Comment choisir entre une VMC simple et double flux ?

On privilégie actuellement les solutions double flux en rénovation et en construction, mais plusieurs critères peuvent aiguiller votre choix pour le changement de votre VMC. Vous devez notamment prendre en compte :

 

  • la surface de votre logement et le nombre de pièces à équiper ;

  • son niveau d’isolation thermique et son étanchéité à l’air ;

  • votre budget (le prix des systèmes double flux est plus élevé, mais ils sont subventionnés).

homme dans son salon regarde par la fenêtre

La VMC double flux vous permet d'économiser jusqu’à 10 % sur votre facture de chauffage. Grâce à notre accompagnement, vous choisissez un artisan RGE de confiance parmi notre réseau et nos conseillers vous guident dans l'obtention de votre aide MaPrimeRénov'.

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Changer une VMC, combien ça coûte ? Quelles sont les aides ?

Quel est le coût des équipements et de l’installation ?

Plus une VMC est performante et plus son prix est élevé. Néanmoins, une meilleure performance implique un fonctionnement plus économique, soit une meilleure rentabilité à long terme !

 

Voici les prix moyens pour changer de VMC en 2025 :

 

Type de VMC

Prix du matériel

Prix de la pose

Devis moyen (matériel + pose)

Simple flux autoréglable

entre 150 et 500 €

entre 300 et 800 €

entre 450 et 1 000 €

Simple flux hygroréglable

entre 300 et 850 €

entre 400 et 800 €

entre 500 et 1 500 €

Double flux

entre 600 et 3 000 €

entre 500 et 2 000 €

entre 3500 et 5500€

 

Les tarifs d’installation de la VMC dépendent de plusieurs éléments, tels que la facilité d’accès au réseau existant (combles, faux plafonds, etc.), la taille du logement ou encore la complexité du circuit des gaines.

💡 L'astuce : confier le changement de votre VMC à un professionnel certifié RGE (reconnu garant de l’environnement) implique certes des frais d’installation, mais vous assure d'être éligible aux subventions pour la rénovation énergétique afin de réduire le coût de votre nouvelle VMC.

 

Combien coûte le changement des gaines ou du moteur d'une VMC ?

Remplacer le réseau de gaines peut coûter entre 300 et 800 € selon la taille du logement, l’accessibilité, et la configuration (gaines souples ou rigides, longueur totale…). Changer uniquement le moteur revient entre 100 et 400 € selon le modèle, auquel s’ajoutent environ 100 à 250 € de main d’œuvre.

 

Si le reste de l’installation est vieillissant, mieux vaut envisager un remplacement complet, qui sera plus rentable à long terme.

 

Quelles sont les aides financières disponibles pour changer une VMC ?

Il est possible d’obtenir plusieurs aides financières pour les changements de VMC qui impliquent l’installation d’un modèle double-flux. Voici les dispositifs et les montants disponibles en 2025 pour alléger la facture des travaux :

 

  • MaPrimeRénov’ : cette aide du gouvernement atteint jusqu'à 2 500 € pour la pose d’une VMC double flux ;
     

  • la TVA réduite à 5,5 % sur l’achat du matériel et sa pose par un installateur RGE ;
     

  • l'éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : un prêt bancaire qui permet d’emprunter jusqu'à 15 000 € sans devoir payer d’intérêts lors du remboursement, qui peut être étalé sur 20 ans ;
     

  • les subventions locales si votre commune, région ou ville en propose.

 

Découvrez les montants d’aides disponibles pour changer votre VMC !

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Quelles sont les étapes pour changer sa VMC ?

Il peut paraître facile de remplacer une VMC, mais il faut vérifier les réseaux, assurer l’équilibrage des débits et garantir une bonne étanchéité du circuit de ventilation. Il est donc fortement recommandé de confier la pose de la VMC à un professionnel, ce qui permettra d’assurer la sécurité et la performance du nouvel équipement.

 

Étape 1 : diagnostic de l’ancienne installation

Avant de remplacer votre VMC, l’installateur doit vérifier l'état de l’installation actuelle en inspectant bien les gaines, les bouches d’extraction et le caisson moteur déjà en place. Cela lui permet d’identifier les caractéristiques susceptibles de limiter la nouvelle installation et de choisir le système le plus adapté à l’espace et à vos besoins.

 

Étape 2 : choix du nouveau modèle

Selon les contraintes techniques et les objectifs visés par le changement de la VMC (performance, économies, financement…), votre artisan vous proposera :

 

  • un changement à l’identique si le budget est restreint ou que les contraintes sont trop importantes, en privilégiant tout de même l’installation d’une solution hygroréglable ;
     

  • le passage à une VMC double flux pour optimiser la performance de la ventilation et du logement tout en vous faisant bénéficier de subventions pour financer une partie du devis.

 

Étape 3 : dépose de l’ancien système

Pour changer votre VMC, l’artisan doit d’abord retirer l’ancien système en place. Une fois celle-ci mise hors tension, il peut retirer le moteur, les gaines et les bouches d’extraction et d’arrivée d’air de l’ancienne VMC.

 

Une dernière vérification du réseau s’impose alors pour s’assurer qu’il puisse accueillir le nouveau système.

 

Étape 4 : installation de la nouvelle VMC

Le professionnel peut enfin procéder à la pose de votre nouvelle ventilation. L’installation comprend :

 

  • la pose du nouveau caisson (généralement installé dans les combles ou un faux plafond) ;

  • le raccordement des gaines aux bouches ;

  • un test de bon fonctionnement et la mise en place de réglages de débits adaptés aux caractéristiques de votre logement.

🔎 À noter : passer d’une VMC simple flux à double flux nécessite souvent la création d’un réseau de gaines spécifique, ce qui peut allonger les travaux.

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FAQ sur le changement de VMC

Camille Grau

Rédactrice web

Diplômée d'un Master en Rédaction Professionnelle, je me suis rapidement spécialisée dans les sujets liés à la transition énergétique. Ma mission ? Vous éclairer sur la rénovation pour optimiser vos économies et soulager la planète !

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