Le prix des énergies fossiles s’affole, au bénéfice des énergies renouvelables
De l’automobile au textile, les énergies fossiles sont omniprésentes dans notre environnement. Elles sont pourtant un facteur majeur de pollution par leur combustion ou même leur état liquide quand elles sont relâchées dans l’océan. Leurs ressources étant limitées et la démographie mondiale croissant chaque année, une politique d’augmentation des prix de ces énergies est engagée, ouvrant une certaine voie pour les énergies renouvelables.
Pourquoi le prix des énergies fossiles augmente ?
Depuis la fin des années 90, l’industrie des énergies fossiles connaît une hausse que plusieurs facteurs (coût d’extraction, influence du dollars américain…) ne font qu’accroître continuellement. En 2017, les énergies fossiles ont généré 59% des investissements énergétiques mondiaux, selon l’Agence Internationale de l’Energie (AIE). Des investissements croissants qui ont atteint en tout 1 800 milliards de dollars en 2017.
Parmi ces facteurs, on retrouve aussi la différence entre l’offre et la demande mondiale énergétique. Les énergies fossiles occupent 80% de la consommation énergétique à l’échelle mondiale (35% de pétrole, 25% de charbon et 20% de gaz, le restant comprend le nucléaire, le bois, des énergies renouvelables…). Pourtant les énergies fossiles mettent des millions d’années pour se former en profondeur, grâce à la fossilisation de matières organiques, ce qui fait que leurs ressources sont limitées.
Or, plus l’offre est en voie d’épuisement à court terme, plus le prix augmentera. Actuellement, le coût d’extraction et le prix du baril connaissent une tendance haussière. Ce dernier coûte environ 68 $ soit environ 58 €.
Ainsi, dans un contexte de demande en excès, une solution pour anticiper la pénurie d’énergies fossiles est de se tourner vers d’autres solutions d’énergies non limitées.
Une chance pour les énergies renouvelables ?
Les énergies renouvelables font de plus en plus surface en période d’augmentation des prix des énergies fossiles.
Un objectif fixé par le gouvernement en France est la consommation d’énergies renouvelables à environ 32% d’ici 2030. En 2015 déjà, la consommation d’énergies renouvelables en France s’est élevée à 14,9%, taux inférieur aux 17% souhaités. Et selon le DataLab du Ministère de l’Environnement et de l’Energie, la filière du bois-énergie est en tête de ces consommations atteignant 9,1% des 14,9%. On compte également l’hydraulique renouvelable (4,7%), le biocarburant (2,8%), les pompes à chaleur (1,8%) ou encore l’éolien (1,8%).
Le gouvernement a par ailleurs annoncé des plans pour la transition énergétique : le plan solaire présenté par Sébastien Lecornu, Secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire et le plan hydrogène présenté par Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire. Le développement du solaire est encore minime, occupant seulement 0,7% de la consommation énergétique en 2015.
Ces initiatives montrent une sérieuse volonté de la France de devenir un grand producteur d’énergies renouvelables, qui pourrait être facilité par la baisse des coûts de production de l’énergie éolienne et solaire.
Leur coût de production a en effet baissé considérablement entre 2010 et 2017 : de 23% pour l’énergie éolienne et de 73% pour l’énergie solaire selon l’Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA, International Renewable Energy Agency).
De plus, toujours selon l’IRENA, ces diminutions ne devraient pas s’arrêter là : une réduction significative des coûts devrait se mettre en œuvre d’ici 2020, s’expliquant notamment par une meilleure productivité du matériel énergétique grâce à l’utilisation des nouvelles technologies et concurrençant ainsi les énergies fossiles.
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Dans ce sens, de plus en plus de foyers et d’entreprises adoptent un comportement écologique en investissant directement dans l’économie d’énergie, ce qui leur permet de baisser leur facture de consommation d’énergie, que ce soit dans le chauffage, l’eau ou l’isolation de leur intérieur.
Un encouragement pour une consommation plus globale d’énergie renouvelable à l’avenir.