32% d’énergies renouvelables pour 2030
Développer l’énergie solaire en France, c’est l’objectif du gouvernement prôné dans le plan solaire dévoilé par Sébastien Lecornu, secrétaire d’État auprès du Ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot, le 28 juin 2018. QuelleEnergie.fr vous présente les mesures et avantages apportés par ce plan solaire dit le plan « Place au soleil ».
Une nouvelle ère pour l’énergie solaire ?
D’ici à 2030, le gouvernement vise à porter à 32% le taux d’utilisation de l’énergie solaire sur tout le territoire français. Une mesure perçue très ambitieuse en sachant qu’en France, parmi les 16% de la consommation finale brute d’énergies renouvelables, seulement 1,6% de l’énergie produite est solaire.
L’énergie solaire est une énergie verte et propre. Elle fait partie de ces solutions d’énergies inépuisables (éoliennes, hydrauliques, géothermiques…) qui veulent contrer l’utilisation polluante des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel..) qui elles-mêmes participent au réchauffement climatique et aux émissions de gaz à effet de serre.
En effet, ces deux problèmes climatiques d’actualité font de plus en plus surface dans les prises de conscience, notamment en faisant l’objet de rassemblements politiques comme la COP 21 et la constitution d’un petit « groupe ambitieux » regroupant la France, la Suède, la Finlande et le Portugal pour relever des objectifs climatiques d’ici 2030.
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Une énergie complémentaire à l’énergie nucléaire ?
Premièrement, la transition énergétique solaire cherche à se développer en parallèle de l’énergie nucléaire pour diminuer l’évolution de cette dernière. Le nucléaire a un coût qui comprend :
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les constructions amorties des centrales nucléaires
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les frais d’exploitation (qui constitue à elle-même 30 à 35% des coûts du nucléaire)
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des coûts annexes qu’on sous-estime assez souvent (stockage des déchets nucléaires, démantèlement des centrales et cotisations d’assurances en cas d’accidents)
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l’entretien des centrales nucléaires auquel EDF prévoit une dépense de plusieurs centaines de millions d’euros par réacteur
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des mesures de protections supplémentaires
Plus tard, la durée de fonctionnement des centrales nucléaires françaises pourrait diminuer et faire augmenter le prix du MG (mégawattheure) unitaire. Le contribuable et le consommateur demanderont alors plus de flexibilité et face à l’intermittence des énergies renouvelables, l’énergie nucléaire devra répondre à plusieurs de ces contraintes.
L’émergence du solaire et du solaire thermique est une bonne nouvelle mais ne peut encore se présenter comme dissociable de l’énergie nucléaire. Celles-ci se complètent car pour compenser l’intermittence des puissances énergétiques des plaques photovoltaïques qui ne produisent plus en l’absence du Soleil, le nucléaire prend le relais, surtout pendant des pics de consommation comme par exemple en hiver, aux alentours de 19h en France. Et encore faudrait-il dans ces cas-là utiliser des batteries de stockage d’énergie, ce que le plan solaire cherche à résoudre.