L’utilisation d’un capteur vertical ou d’un capteur horizontal peut-elle avoir une influence sur la performance de ma pompe à chaleur géothermique ?

Pour fonctionner, ce système nécessite des capteurs enterrés dans le sol dont la surface d’installation requise varie en fonction de la pompe à chaleur utilisée et de l’amplitude thermique du sol.

Plusieurs types de réseaux de captage géothermique sont actuellement utilisés en habitation. Le captage horizontal consiste à installer des capteurs dans le sol, d’une profondeur de 0,6 à 1,2 m ; tandis que le captage vertical consiste à implanter plusieurs sondes verticalement, avec une profondeur ne dépassant pas les 100 m. La performance énergétique de chaque technique de captage est évaluée à l’aide d’un coefficient de performance (COP), caractérisé par le rapport entre la quantité de chaleur fournie et l’énergie consommée par le système de chauffage.

En vérité, les pompe à chaleur à capteurs verticaux offrent des perspectives de performances intéressantes, même si elles sont aujourd’hui moins connues par les particuliers. En effet, ces systèmes apportent un rapport performance/coût particulièrement intéressant dans le cas d’un immeuble ou d’une maison individuelle. Ils sont généralement moins exposés à l’amplitude thermique du sol et aux éléments extérieurs du sol. Le coefficient de performance d’une PAC à capteurs verticaux se situe entre 4 et 4,3. À la différence, une pompe à chaleur à capteurs horizontaux permet de réduire le coût d’installation du système, mais nécessite cependant une surface d’installation plus importante. Le coefficient de performance d’une pompe à chaleur à capteurs horizontaux est évalué à 4.

1.202 €/an 
C’est le montant moyen des économies réalisés grâce à l’installation d'une PAC géothermique dans un logement.