Le poêle à bois danois : un prix élevé mais d’excellentes performances

Habitués aux hivers longs et froids, les Scandinaves sont renommés pour leur expérience en matière de poêles à bois. Ils fabriquent des modèles très robustes dont les performances sont accrues par l'utilisation, notamment dans le foyer, de pierre ollaire, qui conduit et accumule la chaleur efficacement.

Les poêles danois se singularisent des autres par leur technologie de pointe. Ils fonctionnent souvent sur le principe de la double combustion : les gaz produits par la première combustion passent dans une deuxième chambre de combustion pour être de nouveau brûlés. Le rendement énergétique* de l'appareil est ainsi amélioré (il faut moins de bois pour produire la même quantité de chaleur) et les émissions nocives de monoxyde de carbone fortement réduites.

Ces poêles savent aussi réguler l'arrivée d'air eux-mêmes. Un ressort innovant, constitué d'un alliage de deux métaux, permet de régler l'apport en oxygène indispensable pour la combustion. Cette autonomie de l'appareil engendre une diminution de la consommation de bois et des émanations de gaz toxiques.

Le bois est une source d'énergie renouvelable, abondamment présente en France, peu coûteuse et bénéficiant d'un prix stable. Sa combustion ayant un impact nul sur l'effet de serre, il est écologique. La plupart des poêles à bois danois sont compatibles avec la règlementation thermique relative aux maisons neuves. On peut les équiper d'une arrivée d'air frais extérieur. Ainsi, il n'y a pas de prélèvement d'air chaud à l'intérieur du domicile, ce qui entraîne une amélioration des performances de l'appareil. Pour certains poêles, on peut profiter de la chaleur dégagée pour cuire des aliments (dans un four, un plan de cuisson ou un grill) et ainsi diminuer l'énergie dépensée pour la cuisine.

Pour optimiser l'utilisation du poêle, il convient de choisir les essences de bois les plus sèches, au meilleur pouvoir calorifique et qui génèrent de faibles dépôts de suie dans les conduits. Les appareils les plus écologiques (émettant le moins de polluants) et ayant les meilleurs rendements énergétiques sont signalés grâce à des labels comme le label « Flamme Verte ». Il garantit un rendement minimum de 70 % et des émissions nocives d'autant moins importantes que le nombre d'étoiles est élevé.

Les facteurs prépondérants influant sur le coût d'un poêle à bois danois sont les matériaux utilisés pour sa fabrication (extérieur de l'appareil ou foyer) et sa puissance. Le poêle peut être entièrement en fonte, en acier ou en pierre naturelle réfractaire. Son foyer est éventuellement recouvert de faïence ou de pierre ollaire, augmentant ainsi ses performances énergétiques.

La puissance, facteur clé pour tout appareil de chauffage, est généralement exprimée sous la forme de deux valeurs (minimale et maximale). Une définition précise des besoins de votre domicile (chauffage d'appoint ou principal, isolation, taille de la pièce ou de la maison,…) permet de ne pas acheter de poêle surdimensionné. Les autres critères rentrant dans la définition du prix sont : la marque, plus ou moins réputée ; le design (classique, contemporain,…) ; les accessoires (balai, pique à feu, pelle…) et les options, liées à l'utilisation du chauffage (poêle orientable, barbecue,…) ou esthétiques (vitres arrondies, coulissantes,..).

Simulez le prix des travaux d'installation d'un poêle à bois

Il est notoire qu'un poêle à bois danois coûte plus cher qu'un modèle classique. Cependant, cette dépense conséquente se justifie par les qualités du poêle, non seulement en termes de fabrication et de durabilité mais aussi en termes de performances écologiques et énergétiques. S'il faut ajouter au prix d'achat les frais d'installation, il convient aussi de se renseigner sur les aides financières, au niveau régional comme national, ainsi que les possibles crédits d'impôts, conditionnés notamment par la présence de labels.

Les premiers prix se trouvent à partir de 1 500 €, pour les modèles en fonte ou en acier et dès 2 500 € pour ceux en pierre ollaire, avec des puissances de chauffe minimales de 4 kW et des rendements moyens de 78 %. Le prix augmente pour des puissances et des rendements plus élevés et en fonction des options disponibles (verrouillage automatique des portes, cendrier avec couvercle pour faciliter son transport, four encastré…). Enfin, un design élaboré et des finitions plus esthétiques (choix de la couleur) feront rapidement augmenter le coût de l'appareil, qui peut atteindre jusqu'à 8 000 € pour des modèles en haut de gamme.

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