Du marc de café pour faire des granulés de chauffage
Alors que la loi de transition énergétique, qui couvre l’économie circulaire, a été promulguée et que les différents décrets sont en cours d’écriture, une entreprise lyonnaise, baptisée Ecovalim, a eu l’idée de produire des granules de chauffage à base de marc de café.
Le marc de café, un combustible performant
Interrogé par le Parisien, le fondateur de la société indique que le marc de café a un PCI (pouvoir calorifique inférieur) plus important que du bois standard de résineux. En effet, une fois sec, on peut obtenir un combustible dont le rendement est proche de 5 kW par tonne alors qu’il est de 4.5 kW pour le bois résineux. Le taux de cendre est en plus très faible, d’environ 1.5 %, comparable à des granulés de bois standards. Les bûches ou granulés produits peuvent en plus être utilisés sans que vous n’ayez besoin de changer de poêle à bois.
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L’économie circulaire : gagnant-gagnant
La société Ecovalim récupère 3 000 tonnes de marc de café par an, essentiellement via des partenariats avec des sociétés de restauration ou des distributeurs de café, mais aussi auprès d’environ 4 000 particuliers. Chacun y trouve son compte puisque ces personnes ne savent généralement pas quoi faire de ce marc. Le contenant de collecte et la fréquence de celle-ci sont adaptés à chaque client.
C’est donc une matière première gratuite, inutilisée jusqu’alors, et totalement recyclée qui est disponible. Le marc séché est ensuite compacté puis transformée en bûches ou en granulés, à un prix tout-à-fait compétitif. En termes de pollution et d’émissions de CO2, le combustible obtenu est conforme aux normes européennes, d’autant plus que le marc de café est aussi utilisé pour alimenter en chaleur les machines utilisées pour le séchage et le compactage.
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Au-delà du café, beaucoup de déchets valorisés
L’entreprise valorise également d’autres déchets tels que les huiles, les graisses, les seaux, et plus classiquement le carton et le verre pour leur donner une nouvelle vie. Des vieux seaux peuvent ainsi devenir des masques chirurgicaux et des huiles usagées peuvent permettre de produire des biocarburants.
