Que faut-il savoir sur le poêle à pétrole ?

Le fonctionnement du poêle à pétrole repose sur le principe de la combustion. Comme son nom l'indique son combustible liquide est le pétrole. En brûlant, ce dernier diffuse de la chaleur, à la fois par radiation et par convection, à partir de l'endroit où est installé l'appareil.

 

Sa facilité d'installation lui permet d'être déplacé d'une pièce à une autre. Ainsi, il peut être utilisé comme source de chauffage d'appoint (quand les besoins en chauffage ne sont pas importants, pendant l'automne par exemple) ou comme source d chauffage complémentaire (quand les besoins en chauffage sont trop importants pour un système sous dimensionné, pendant l'hiver par exemple).

 

Malheureusement, ces dispositifs au pétrole se caractérisent par des inconvénients non négligeables, à commencer par l'humidité dégagée par la combustion du pétrole. L'humidité est à la source des moisissures, elles-mêmes responsables des soucis de santé des occupants, de la dégradation des revêtements et des parois.

 

Ils tendent par ailleurs à noircir les murs et les autres surfaces de la maison, tout en dégageant de mauvaises odeurs. Le combustible doit aussi être stocké dans un endroit à part, posant un problème de sécurité à l'égard des risques d'inflammabilité. Le pétrole fait par ailleurs partie des énergies fossiles, il est donc en train de s'épuiser et pollue l'environnement.

751 € / an
C’est le montant des économies réalisables grâce à l’installation d’un poêle à granulés de bois dans un logement.

On distingue deux types de poêles au fioul, les modèles à simple combustion et les modèles à double combustion :

 

• Le poêle à pétrole à simple combustion représente l'entrée de gamme, puisqu'il s'agit de la solution la moins onéreuse des deux. Ce modèle est doté d'une mèche et d'un flux laminaire, c'est-à-dire que le combustible se déplace de manière linéaire. La mèche utilisée dans ce type de poêle doit être changée une fois par an.
• Doté d'une seconde chambre à combustion, le poêle au pétrole à double combustion permet de réaliser une combustion plus complète du pétrole, améliorant le rendement énergétique* du poêle tout en limitant les risques d'intoxication au monoxyde de carbone.

Malheureusement, comme mentionné précédemment, ce mode de chauffage dégage d'importantes émissions de gaz à effet de serre. De plus, ce combustible est onéreux, parfois plus cher que l'électricité. Il existe néanmoins des dispositifs permettant de réduire l'empreinte environnementale de l'habitat, ainsi que le montant des factures énergétiques :

 

• Les poêles à bois ou les poêles à granulés de bois (aussi appelés poêle à pellets) utilisent le combustible le moins cher du marché. En d'autres termes, opter pour cette solution implique systématiquement de faire diminuer les factures d'énergie. Par ailleurs, le bois est un combustible écologique. Petit bémol toutefois, il importe de disposer d'un espace de stockage pour les bûches de bois.
• Une autre solution consiste à opter pour le poêle à gaz. Ce combustible demeure une énergie fossile épuisable et polluante, mais ses tarifs ont l'avantage d'être moins onéreux. Par ailleurs, il nécessite moins d'entretien et ne contraint pas l'utilisateur à stocker de grandes quantités de combustibles. En effet, il suffit de changer la bombonne de gaz lorsqu'elle est vide.
• L'installation d'un panneau solaire photovoltaïque permet de tirer parti de l'énergie totalement gratuite du soleil afin d'alimenter des chauffages d'appoint électriques. De plus, l'énergie solaire est propre, puisqu'elle n'opère pas le moindre impact sur l'environnement. L'utilisateur réduit donc son empreinte environnementale tout en se chauffant complètement gratuitement.

 

La mise en place de dispositifs tels que les panneaux solaires photovoltaïques ou les poêles à granulés de bois est éligible à un certain nombre d'aides de la part de l'Etat. Citons notamment :

 

• Le Crédit d'Impôt Transition Energétique 2018 (CITE), reconduit jusqu'au 31 décembre 2018 avant qu'il ne soit transformé en prime. Cette déduction fiscale est au taux de 30% pour ce type d'installation, pour des dépenses limitées à 8 000 euros pour un foyer composé d'une seule personne, et à 16 000 euros pour les couples soumis à une imposition commune.
• L'éco-prêt à taux zéro dont le montant maximal est de 30 000 euros, et dont les intérêts sont payés par l'Etat.
• Les subventions de l'ANAH, l'Agence nationale de l'habitat, qui sont attribuées sous conditions de ressources aux foyers modestes et très modestes.
• La Prime énergie, un chèque de banque donné par les organismes délégataires des Certificats d'Economies d'Energie à la fin des travaux de rénovation effectués.