Changer de chauffe-eau : pourquoi, comment et par quoi le remplacer ?

Plusieurs raisons peuvent vous amener à changer de chauffe-eau. Votre ancien équipement peut arriver en fin de vie, ne plus convenir à vos besoins d’eau chaude sanitaire (ECS) ou encore consommer trop d'énergie et faire gonfler vos factures. On fait le point !

Comment savoir si votre chauffe-eau est en fin de vie ?

La durée de vie d’un chauffe-eau électrique est d’environ 10, voire 15 ans s’il est bien entretenu. Passé cet âge et parfois même avant, certains signaux peuvent indiquer le vieillissement de votre équipement. Entre autres :

• des difficultés de chauffe : si l'eau met plus de temps à chauffer ou ne devient pas aussi chaude qu'avant, cela peut signaler une résistance ou un thermostat défectueux ;
   

• la présence de rouille ou d'eau trouble : une eau rouillée ou trouble peut indiquer de la corrosion à l'intérieur de la cuve, signe qu'elle est en train de se détériorer ;
   

• des fuites autour de l’appareil : une fuite au niveau de la cuve est souvent un signe que celle-ci est fissurée à cause de la corrosion. Dans ce cas, le remplacement est inévitable ;
   

• des bruits inhabituels : soyez attentifs aux bruits de crépitement ou de claquement, qui peuvent être dus à un excès de tartre accumulé sur la résistance et réduire l’efficacité du chauffe-eau, voire provoquer sa panne ;
   

• une augmentation de la consommation électrique : si vous remarquez une hausse soudaine de votre facture d’électricité, c’est probablement parce que votre chauffe-eau a perdu en efficacité énergétique.

Comment savoir s’il est temps de changer votre chauffe-eau ?

Si vous constatez l’un ou plusieurs de ces problèmes, alors la meilleure solution est de contacter un professionnel pour le diagnostic de votre chauffe-eau :

• il est possible que celui-ci soit réparable, par exemple grâce à son détartrage ou au remplacement de sa résistance électrique ;
   

• s’il n’est pas réparable, alors l’heure est venue de changer de chauffe-eau !

💡 Notre conseil : il est parfois préférable de changer d’appareil plutôt que d’investir dans sa réparation, car le prix du chauffe-eau peut parfois s’avérer moins élevé.

Si votre vieux chauffe-eau électrique a fait son temps, vous pouvez choisir un nouveau modèle électrique ou bien le remplacer par une solution plus performante.

Par exemple, les chauffe-eaux thermodynamiques ou solaires, qui :

• fonctionnent à partir d’une énergie renouvelable, réduisant ainsi l’impact environnemental de votre foyer ;
   

• améliorent la performance énergétique de votre logement et son classement au DPE (diagnostic de performance énergétique) ;
   

• réduisent vos factures d’eau chaude ;
   

• sont éligibles aux aides pour la rénovation énergétique.

Zoom sur ces 2 alternatives aux chauffe-eaux électrique ou au gaz !

Le chauffe-eau thermodynamique : pratique et économique

Sur le modèle d’une pompe à chaleur, le chauffe-eau thermodynamique (CET) puise son énergie dans l’air pour produire votre eau sanitaire. Il y récupère des calories de chaleur et les réchauffe dans son circuit thermodynamique pour les transmettre, une fois chaudes, à l’eau du ballon de stockage qui alimente à son tour vos différents points d’eau.

Le prix pour changer de chauffe-eau dépend de l'équipement de remplacement choisi pour votre logement. En moyenne :

• il faut prévoir un budget entre 500 et 1 500 € pour investir dans un nouveau ballon d’eau chaude électrique ;
   

• un nouveau chauffe-eau à gaz coûte entre 500 et 2 000 € ;
   

• le prix d’un ballon thermodynamique est compris entre 2 500 et 5 000 € ;
   

• le coût d’un chauffe-eau solaire se situe entre 6 000 et 8 000 €.

🔎 À noter : les CESI et CET représentent un investissement plus important à l’achat, mais sont mieux rentabilisés grâce aux économies qu’ils vous font réaliser à long terme. De plus, leur coût peut être sensiblement réduit grâce aux subventions, qui sont indisponibles pour l’achat d’un chauffe-eau fonctionnant à l'électricité ou au gaz.

Grâce à leur fonctionnement respectueux de l’environnement, les chauffe-eaux solaires et thermodynamiques sont éligibles à plusieurs aides financières, qui ne sont en revanche pas accordées aux systèmes électriques ou au gaz :

• MaPrimeRénov' : une aide financière est versée par l’Agence nationale de l’habitat (Anah) pour le financement des travaux de rénovation énergétique ;
   

• la prime énergie : elle s’inscrit dans le cadre du dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) mis en place par l’État. Chez nous, il s’agit de la Prime Quelle Énergie par Effy ;
   

• la TVA à taux réduit : le taux normal de TVA fixé à 20 % est automatiquement réduit à 5,5 % sur votre devis par votre artisan RGE (Reconnu garant de l’environnement) ;
   

• l'éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : un prêt bancaire sans condition de ressources, dont les intérêts sont payés par l’État ;
   

• les aides locales : certaines communes, départements et régions proposent des aides complémentaires aux subventions nationales.

Grâce à ces subventions, l’achat d’un CET ou d’un CESI peut revenir au même coût que celui d’un ballon électrique malgré un prix initial plus élevé. En prime, il faut tenir compte de toutes les économies envisageables suite à l’installation, qui n’existent pas dans le cas des chauffe-eaux électrique ou gaz et qui rentabilisent d’autant plus l’investissement !
 

🔎 À noter : les conditions d'éligibilité varient d’un dispositif à l’autre, mais tous exigent le recours à un professionnel certifié RGE pour installer le nouvel équipement de production d’eau chaude sanitaire.

Et en plus, ces aides peuvent être cumulées ! Par exemple, le cumul de MaPrimeRénov' et de la Prime Quelle Énergie par Effy octroie jusqu'à 1 301 € pour un CET.