Tout savoir sur l’installation d’un chauffe-eau solaire
Sommaire
Vous souhaitez installer un chauffe-eau solaire pour bénéficier d’économies significatives sur le montant de vos factures énergétiques tout en participant à préservation de l’environnement ? Sachez que l’installation d’un chauffe-eau solaire se fait en une journée avec l’intervention d’un professionnel qualifié. Découvrez les étapes à suivre pour la mise en place d’un tel équipement, ainsi que les différentes solutions disponibles pour vous aider à choisir le système le mieux adapté à vos besoins.
Grâce au chauffe-eau solaire, réalisez jusqu’à 75 % d’économies sur le montant de votre facture énergétique !
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Comment fonctionne un chauffe-eau solaire ?
Le chauffe-eau solaire individuel (CESI) est un appareil permettant d’obtenir de l’eau chaude sanitaire grâce au rayonnement solaire. Son fonctionnement est relativement simple.
Les capteurs solaires sur le panneau thermique récupèrent la chaleur du soleil qui est transporté par un fluide caloporteur jusqu’au ballon d’eau chaude. Là, un échangeur thermique assure le transfert de la chaleur entre le fluide et l’eau du ballon. Une fois refroidi, le fluide revient vers les panneaux solaires et reprend son circuit.
Le captage de la chaleur repose sur 3 principes :
- L’effet de corps noir qui absorbe la chaleur ;
- L’effet de serre, lorsque les rayons infrarouges sont piégés par une vitre ;
- L’isolation : le panneau solaire est conçu pour disposer d’une excellente isolation thermique.
Schéma du fonctionnement des panneaux thermiques
On distingue actuellement trois types de capteurs solaires utilisés sur les chauffe-eaux :
- Les capteurs non vitrés, avec des tubes directement exposés au soleil. Ils présentent un moindre * rendement à cause de l’absence d’isolation.
- Les capteurs à plan vitré : le système comporte une protection en verre qui permet d’isoler les rayons infrarouges. Le rendement est bien meilleur, c’est d’ailleurs le système le plus utilisé sur les chauffe-eau solaires ;
- Les tubes sous vide qui comportent une double peau : ce type de capteur solaire est le plus performant, mais il est également plus cher et plus exposé aux risques de surchauffe.
Notons que le chauffe-eau solaire doit être couplé à un autre système qui va prendre le relais lorsque le rayonnement solaire est insuffisant. Il peut s’agir d’un dispositif électrique, à biomasse ou alimenté au gaz.
*Le rendement énergétique désigne le rapport entre l’énergie nécessaire à un équipement pour fonctionner (l'énergie absorbée) et sa capacité à produire lui-même de l’énergie (l'énergie utile).
Comment installe-t-on un chauffe-eau solaire ?
Le chauffe-eau solaire est composé de deux parties essentielles : les capteurs et le ballon d’eau chaude. L’installation de l’équipement peut être plus ou moins complexe selon la position de ces éléments.
Idéalement, les panneaux solaires doivent être placés à un angle de 45° plein sud. Toutefois, il est possible de les installer entre 30 et 60° et vers le sud-est ou le sud-ouest selon la configuration des lieux et votre situation géographique.
Envie d'installer un chauffe-eau ? Qu'il soit solaire ou thermodynamique, exigez la qualité : nous vous mettons en relation avec des artisans qualifiés détenteurs du label RGE.
Installation d’un chauffe-eau solaire monobloc
Sur un chauffe-eau monobloc, le ballon d’eau chaude se trouve directement en haut des panneaux solaires. L’ensemble est donc installé dehors, que ce soit au sol, sur le toit ou une terrasse.
L’installation d’un chauffe-eau solaire monobloc est à la fois simple et rapide. Il suffit de mettre en place un socle adéquat, et d’y fixer l’équipement.
Toutefois, ce type d’installation présente un inconvénient majeur : les déperditions de chaleur. En effet, le ballon situé dehors est exposé aux variations de température, aux intempéries et au gel. L’eau sera donc en partie refroidie à cause de cela.
Par conséquent, l’installation d’un chauffe-eau monobloc est réservée aux zones géographiques bénéficiant d’un climat plutôt chaud.
Installation d’un chauffe-eau solaire à thermosiphon
Le chauffe-eau solaire à thermosiphon utilise le même principe que le modèle monobloc : le fluide caloporteur chauffe l’eau par le bas, et l’eau chaude va remonter. Ainsi, le ballon se trouve également à un niveau au-dessus des capteurs solaires.
La différence, c’est que le ballon est séparé des panneaux. Il peut être installé en intérieur afin d’éviter les pertes de chaleur pendant le stockage de l’eau. La pièce doit seulement se trouver en hauteur par rapport à la surface où les panneaux sont installés. Par ailleurs, il faut limiter autant que possible la distance entre les deux composants.
Cela représente une contrainte majeure qui rend l’installation plus difficile. Lors d’une visite technique préalable, l’installateur saura déterminer si ce type de solution est adapté à la configuration de votre logement.
Installation d’un chauffe-eau solaire à pompe électrique
Le chauffe-eau solaire à circulation forcée est alimenté par une pompe électrique. Celle-ci va pousser le fluide caloporteur.
Avec ce système, il est possible de placer le ballon d’eau chaude n’importe où, même dans une cave. C’est très pratique, mais plus complexe et le prix d’installation est plus élevé.
💡 Bon à savoir
Avant l’installation de votre chauffe-eau solaire, vous devez déposer une déclaration préalable auprès de votre mairie. Le plan local d’urbanisme, que vous pouvez consulter là-bas, détermine les conditions à respecter pour les aménagements qui modifient l’aspect extérieur d’un bâtiment.
Pensez également à informer votre compagnie d’assurance que vous allez mettre en place un chauffe-eau, si celui-ci est intégré à la toiture. Vous serez protégé en cas de dégâts liés à cette installation.
Installation d’un chauffe-eau solaire thermodynamique
Le chauffe-eau thermodynamique est un système qui intègre en même temps une pompe à chaleur et des capteurs solaires. Un dispositif de régulation permet de basculer d’un mode à l’autre.
En présence de rayons de soleil, l’appareil va privilégier cette source pour chauffer l’eau. Cela est toujours possible tant qu’il y a du soleil, même lorsque la température extérieure est basse.
En revanche, lorsqu’il n’y a plus de soleil, c’est la pompe à chaleur qui prend le relais. Il va capter la chaleur extérieure pour chauffer l’eau.
Grâce à ce mode de fonctionnement, vous n’avez pas forcément besoin d’un système d’appoint (alimenté à l’électricité, au gaz ou autre) pour chauffer l’eau. C’est la solution idéale pour faire des économies sur votre facture énergétique.
Quel installateur pour un chauffe-eau solaire ?
L’installation d’un chauffe-eau solaire prend seulement une journée. Elle doit être effectuée par des professionnels qualifiés, de préférence certifiés RGE (reconnu garant de l’environnement). Vous pouvez par exemple choisir un prestataire certifié QualiSol qui possède les compétences techniques spécifiques concernant les installations utilisant l’énergie solaire.
Le recours à un installateur certifié présente plusieurs avantages :
- Vous bénéficiez d’une installation aux normes, avec les garanties de l’installateur ;
- Vous disposez d’un matériel de qualité et parfaitement adapté à vos besoins ;
- Vous avez la possibilité de demander les aides disponibles.
En effet, le recours à un professionnel qualifié RGE constitue une condition obligatoire pour obtenir les aides financières pour les travaux de rénovation énergétique.
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C'est la note que nos clients conquis attribuent à nos professionnels ! Choisir Effy, c'est choisir des professionnels de confiance pour des travaux de qualité.
Étude réalisée en 2023 auprès de 11 852 clients Effy.
Combien coûte l’installation d’un chauffe-eau solaire ?
Le prix moyen d’un chauffe-eau solaire varie entre 6 000 et 8 000 €. Le coût initial est important. En revanche, le retour sur investissement est assuré, sachant que vous pouvez réaliser jusqu’à 75% d’économies sur votre facture d’énergie grâce au CESI.
Ce prix inclut déjà le matériel et la main-d’œuvre d’installation. Le prestataire se charge de vous fournir le chauffe-eau adapté à votre projet.
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Quel entretien pour un chauffe-eau solaire ?
L’entretien du chauffe-eau permet de prévenir les pannes et d’optimiser sa durée de vie. La visite d’un professionnel qualifié est nécessaire tous les 2 ans ou même tous les ans. Il va notamment vérifier la régulation du chauffe-eau et les niveaux de pression du fluide caloporteur.
Vous pouvez également contribuer au bon fonctionnement du chauffe-eau en nettoyant votre équipement de temps en temps. C’est surtout valable pour les zones très exposées à la poussière et aux pollutions diverses.
Pour nettoyer le panneau solaire, il suffit d’y passer un chiffon doux mouillé à l’eau tiède et légèrement savonné. Veillez à laver le matériel le matin ou en fin de journée lorsque les capteurs ne sont plus trop chauds. Vérifiez les rails collecteurs d’eau de pluie et enlevez tout ce qui peut les boucher.
Quelles aides pour installer un chauffe-eau solaire ?
La principale aide financière disponible pour l’installation d’un chauffe-eau solaire est MaPrimeRénov’. Vous pouvez compléter cette aide de l’Anah (Agence nationale de l’habitat) par un éco-prêt à taux zéro.
MaPrimeRénov’ pour l’installation d’un chauffe-eau solaire individuel
Vous pouvez réduire considérablement le coût de l’installation de votre chauffe-eau solaire grâce à MaPrimeRénov’. En effet, le montant de l’aide peut atteindre :
- 2 000€ pour les ménages aux revenus intermédiaires ;
- 3 000€ pour les ménages modestes ;
- 4 000€ pour les ménages très modestes .
Vous pouvez également inclure l’installation de votre CESI dans un bouquet de travaux plus important en vue d’une rénovation globale. Dans ce cas, le montant total des aides pour l’ensemble des travaux peut couvrir jusqu’à 90 % du devis total qui est plafonné à 63 000 € pour les ménages les plus modestes.
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Voici les principaux critères d’éligibilité à MaPrimeRénov’ :
- Logement construit depuis plus de 15 ans et occupé à titre de résidence principale ;
- Demande faite par le propriétaire occupant ou bailleur ;
- Travaux réalisés par un professionnel RGE.
Suite à la réforme intervenue au 1er janvier 2024, il faut désormais présenter ou réaliser un DPE (Diagnostic de performance énergétique) au moment de solliciter MaPrimeRénov’. Ce document permet de vous orienter vers le parcours classique ou vers des travaux d’ampleur au cas où votre habitation se trouve en classe F ou G.
L’éco prêt à taux zéro (éco-PTZ)
Il ne s’agit pas d’une subvention, mais d’un prêt travaux aux conditions avantageuses. Il est réservé au financement des travaux de rénovation énergétique.
L’éco prêt à taux zéro est disponible auprès de plusieurs banques actuellement, il a été reconduit jusqu’en 2027. Le montant du prêt peut aller de 15 000 € à 30 000 € selon le nombre de travaux prévus, avec un délai de remboursement de 20 ans.
Pour obtenir l’éco-PTZ, vous devez monter un dossier de prêt. Vous devez notamment fournir le devis du professionnel chargé des travaux et les renseignements concernant votre logement.
La TVA réduite à 5,5 %
Les travaux de rénovation classique bénéficient d’un taux de TVA à 10 % au lieu des 20 % habituels. Si vous réalisez des travaux de rénovation énergétique, vous pouvez obtenir un taux de TVA à 5,5 %.
Les deux principales conditions à remplir pour en bénéficier sont :
- Un logement construit depuis plus de 2 ans ;
- Des travaux effectués par un prestataire RGE.
Vous devez remplir un document afin d’attester l’âge de votre logement. La TVA réduite s’applique ensuite directement sur votre facture, sans exiger aucune démarche particulière.
Vous pouvez également solliciter les aides locales proposées par les collectivités, s’il y en a. Pensez à vous renseigner auprès de votre commune pour connaître les aides disponibles. Vous pouvez aussi regarder sur le site de l’ANIL.
Aides garanties et artisan qualifié : choisissez le meilleur pour vos travaux.