2020 : l’année des catastrophes écologiques ?
Activités humaines bouleversées et nature malmenée font la une de l’actualité depuis le début de l’année. La sécheresse et la canicule ont emboîté le pas au Covid-19, tandis que des accidents industriels majeurs menacent la biodiversité. En mai dernier, l’Arctique accuse un déversement historique de carburant à la suite d’une fuite de réservoir chez le géant minier Norilsk Nickel. Selon les acteurs locaux, l’échelle de la catastrophe est inédite dans la région qui en paiera les conséquences sur plusieurs décennies. Autre marée de noire de taille, celle qui s’étend actuellement à l’île Maurice après qu’un navire rempli d’hydrocarbures se soit échoué sur ses côtes. S’il n’est pas toujours possible en tant que citoyen d’agir sur ces différents fronts, il existe néanmoins des solutions à notre portée. Les économies d’énergie en font partie !
En France, l’activité humaine négocie un virage serré vers la transition écologique
Nos modes de vies carbonés à outrance ne sont pas sans conséquence. Les émissions de gaz à effet de serre participent à l’émergence de phénomènes qui remettent en cause nos fonctionnements actuels. Lorsque des événements à caractère exceptionnel gagnent en intensité et en régularité, la société doit nécessairement s’adapter. C’est la question que posent les canicules répétées dans le milieu agricole et forestier.
En forêt, cet été encore, les arbres dépérissent par milliers, en proie à la sécheresse et la prolifération d’insectes. Assaillie par ces épisodes à répétition ces trois dernières années, la végétation peine à se restructurer. Une perte que l’humanité ne peut pas se permettre. La forêt, c’est environ 30 % de la surface terrestre. Ce qui en fait le second puits de carbone après les océans. Les forêts françaises, à elles seules, captent 70 millions de tonnes de CO2 chaque année, selon les données communiquées par l’ONF. Pour les préserver, l’Office National des Forêts travaille à la migration d’espèces végétales plus résistantes vers les zones les plus exposées au fléau.
La canicule et l’assèchement des sols frappent également de plein fouet les activités agricoles. « Face aux effets du changement climatique, l’agriculture doit s’adapter et gagner en résilience », commentait Julien Denormandie le 14 août dernier dans un communiqué adressé à la filière. Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a souligné que l’adaptation face à ces « accidents climatiques qui se multiplient » ferait partie intégrante du plan de relance économique.
Le plan qui sera dévoilé intégralement à la rentrée, devrait en effet consacrer un large volet au financement de la transition écologique. La rénovation énergétique est un levier incontournable dans ce virage qui s’amorce. Le secteur du bâtiment totalisant plus de 20 % des émissions de CO2 et plus de 40 % de l’énergie consommée en France. Réduire votre consommation chez vous, c’est encourager cette dynamique, et cela passe par des travaux d’amélioration des performances.
Dépenser moins dans un logement plus résistant au froid et aux canicules
Un habitat performant est celui qui satisfait les besoins de ses occupants tout en réduisant considérablement leur empreinte carbone. Mais par où commencer ?
Isolation thermique : le premier pas
Un logement qui présente des défauts d’isolation est à la merci des écarts de température extérieure. Vous aurez beau pousser les thermostats, vous ne parviendrez pas à une température de confort stable. Sans compter le surcoût sur la facture… Ce constat est valable pour le chauffage, autant que pour la climatisation qui s’installe progressivement dans les foyers français les plus exposés aux vagues de chaleur. Il s’agit donc d’une étape cruciale qui bénéficie de nombreux dispositifs de soutien financier mis en place par l’État.
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La pompe à chaleur : l’hiver au chaud et l’été au frais
La pompe à chaleur (PAC) est une solution de chauffage économique et écologique. Ce système permet de puiser les calories « gratuites » naturellement présentes dans l’air afin de les restituer dans votre intérieur. À la belle saison, le mode réversible de la pompe à chaleur rafraîchit le logement à moindre frais. Associé à une bonne isolation thermique, cet équipement participe au confort des occupants au fil des saisons.
👉 Le saviez-vous ?
Pour l’installation d’une pompe chaleur, il faut compter plus de 10 000 €. Un investissement conséquent qui peut toutefois être considérablement réduit par les aides et subventions. Effy, 1er spécialiste de la rénovation énergétique au service des particuliers, propose ainsi une offre à partir de 1 500 €.
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Vos alliés écologiques pour l’hiver
Selon la configuration des lieux, vous pouvez opter pour une solution de chauffage parmi toute une palette d’équipements performants :
- la chaudière gaz à condensation et basse température ;
- la chaudière à bois ;
- le poêle à bois ;
- ou encore le système solaire combiné.
Un air sain chez soi
Enfin, ne faites pas l’impasse sur une ventilation de qualité. À l’échelle de l’individu, la pollution subie c’est avant tout celle de notre intérieur au quotidien. En l’absence d’aération suffisante, l’humidité s’accumule, favorisant la prolifération des moisissures avec des conséquences directes sur la santé. Mais ce n’est pas le seul facteur incriminé. Nos produits du quotidien (spray aérosol, agents nettoyants…), nos équipements ou encore notre mobilier émettent en permanence des composés organiques volatils (COV). L’évacuation cet air vicié est fondamentale. La ventilation mécanique contrôlée (VMC) assure ce renouvellement régulier de l’air intérieur. La VMC double flux, qui extrait les calories de l’air vicié pour les réintroduire dans le logement, offre de plus un atout économique !