Tout savoir sur le radiateur miroir
Sommaire
Les radiateurs miroirs, aussi appelé miroirs chauffants sont encore quelque peu méconnus du grand public. Apparus il y a quelques années, ils étonnent par leur design ultra-plat qui sait s'adapter à tous les intérieurs. Basés sur le principe des rayonnements à infrarouges lointains, ils constituent une solution de chauffage d'appoint intéressante. Que faut-il savoir sur cette nouvelle technologie et ces appareils sont-ils réellement compatibles avec tous les espaces de vie ?
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Principe de fonctionnement du radiateur miroir à infrarouges lointains
Les radiateurs miroirs transmettent la chaleur à ce qui les entoure, sans pour autant chauffer l'air ambiant. Les corps ainsi réchauffés (mur, sols, objets, occupants) font office de masses et réfléchissent la chaleur à leur tour, procurant une sensation de confort agréable à l'environnement.
Leur émission de chaleur douce n'a pas besoin d'atteindre de très hautes températures pour que les ondes se propagent et ces appareils consomment relativement peu d'énergie. Ils sont composés d'une plaque de verre recouverte d'une couche métallique qui fait office de résistance. C'est ce qui explique leur format ultra-plat.
Conseils d'installation et d'entretien
L'installation des miroirs chauffants est très simple, il faudra juste tenir compte de la fragilité de leur surface vitrée.
Fixés au mur et branchés à une simple prise électrique, ils sont immédiatement opérationnels. Tel un miroir classique, ils peuvent être positionnés horizontalement ou verticalement. Le radiateur miroir ne nécessite aucune intervention particulière pour assurer son fonctionnement sur la durée. Un simple nettoyage de sa surface avec un chiffon doux humide suffit à son entretien.
Les avantages et les inconvénients du radiateur miroir
Ses nombreux atouts
- Une chaleur douce, grâce aux rayonnements infrarouges de longue portée.
- Un chauffage radiant n'assèche pas l'air et restitue une chaleur agréable.
- Une température confortable rapidement atteinte dans les petites pièces.
- Il est plus économe en énergie qu'un simple convecteur électrique.
- Son aspect esthétique : l'effet miroir agrandit les petites pièces et se fait discret, s'intégrant parfaitement à son environnement. Cet appareil 2 en 1 est souvent plat et compact.
- S'il fait office de miroir dans une salle de bains, l'absence de buée peut être très appréciable. De même, il contribue à éviter la moisissure et l'humidité dans les pièces d'eau.
- C'est l'un des seuls modèles à pouvoir s'installer au plafond, zone très intéressante pour une bonne répartition de la chaleur.
- Sa surface lisse en fait l'un des radiateurs les plus faciles d'entretien. Ils ne noircissent pas les surfaces murales comme les convecteurs les plus anciens.
Quelques points faibles
- Il n'offre pratiquement aucune inertie: il constitue un parfait chauffage d'appoint, dans une salle de bains ou dans une chambre, mais peut s'avérer peu économique dans une pièce de vie : il a une portée d'action relativement faible et ne chauffe pas l'air ambiant.
- Du fait de son aspect design et des nombreuses technologies qu'il contient, il est encore relativement onéreux.
- Sa surface en verre est fine et fragile et peut être cassée. Il convient de le placer dans un endroit sécurisé, à l'abri des coups et autres chocs.
- Tous les radiateurs miroirs ne sont pas équipés d'un accessoire sèche-serviette. Comme tous les appareils électriques, ils ne doivent pas être couverts et seuls les modèles prévus à cet effet serviront aussi de sèche-serviette.
- Face à une surface réfléchissante (la faïence blanche brillante ou les surfaces par exemple), la diffusion de la chaleur par rayonnement sera plus difficile. Leur emplacement devra donc être choisi avec soin.
Prix de l'appareil et consommation d'énergie
Le prix d'un radiateur miroir est très variable selon sa marque, sa puissance et sa dimension. Les modèles les plus simples coûtent environ 300 €.
Pour les appareils de plus grandes dimensions, capables de chauffer jusqu'à 30 m², il faudra prévoir un budget supérieur à 1 000 €. En revanche, ils sont moins énergivores que la plupart des modes de chauffage électriques, d'autant que les émetteurs les plus récents sont équipés de capteurs thermostatiques et de technologies permettant de réguler finement leur consommation.
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