Tout savoir sur la VMC !

Quelle Energie vous aide à comprendre l’intérêt d’une VMC, son fonctionnement et les différentes solutions qui existent pour l’aération de votre maison.

Saviez-vous qu’après les combles, qui sont responsables à 30 % des pertes de chaleur d’une maison, la ventilation est le deuxième facteur de déperdition thermique d’un logement ? Et oui, à égalité avec la mauvaise isolation des murs, la ventilation représente 20 % des pertes de chaleur de l’habitat et autant d’argent gaspillé.

👉 Dans le cadre du dispositif des Certificats d’Economies d’Energie, Quelle Energie propose un pack de 20 LED pour 1 euro.
>> Profitez-en !

La VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) existe pour maîtriser l’air entrant et sortant de la maison. En effet, l’aération du logement est indispensable pour disposer d’un espace de vie sain et d’un air non-vicié, et c’est là qu’intervient la ventilation. Le principe de base d’une VMC est d’assurer un renouvellement constant de l’air en chassant l’air pollué et en injectant dans votre maison l’air pur prélevé de l’extérieur. Cependant, la VMC de base, dite « simple flux », n’est pas l’unique solution en termes de ventilation et ne convient pas aux foyers souhaitant faire des économies d’énergie inscrites dans le temps.

Alors qu’une VMC simple flux se contente de chasser l’air chaud de la maison et d’y faire rentrer un air pur mais froid, la VMC double flux permet de limiter ces pertes de chaleur jusqu’à 90 %. Mais comment est-ce possible ? Tout simplement en ajoutant un récupérateur dont le rôle est de récupérer la chaleur de l’air ambiant pour chauffer l’air extérieur destiné à être injecté dans la maison. Ainsi, on ne gâche par l’air chaud en le soufflant dehors et on ne fait pas entrer d’air trop froid dans les pièces à vivre via le circuit de soufflage, d’où l’impact très positif sur vos factures de chauffage.

Il n’en reste pas moins que la VMC double flux nécessite une installation plus lourde et un prix plus élevé que les VMC simple flux. Heureusement, les VMC simple flux ont évolué et il en existe plusieurs catégories dont l’efficacité est décuplée.

La VMC simple flux auto-réglable est bon marché et facile à installer. Ses conduits d’évacuation sont reliés à un caisson d’extraction chargé d’évacuer l’air vicié des pièces humides (salle de bain, cuisine). L’air est renouvelé dans les pièces à vivre (salon, chambres) par des grilles d’aération auto-réglables qui permettent la maîtrise des débits d’air entrant. Les points négatifs : les économies d’énergie sont minimes et le bruit gênant si le bloc d’extraction n’est pas posé dans des endroits relativement isolés (combles, buanderie).

La VMC simple flux hygroréglable est plus efficace que sa cousine auto-réglable dont le principe est de maîtriser le débit d’air et de l’adapter en fonction du taux d’humidité capté dans le logement. Ce dispositif permet de mieux limiter les dépenses énergétiques en chauffage et de chasser l’air vicié de manière rapide et adaptée.

👉 Le saviez-vous ?
Une bonne ventilation est nécessaire pour gagner en efficacité énergétique. Mais avez-vous pensé aux économies d’énergie possibles en changeant vos dispositifs de chauffage ?

Le puits canadien est en fait un conduit enterré et ressortant du sol plus loin dans le jardin. La bouche du conduit fait passer l’air extérieur dans le sol, où il est réchauffé en hiver et refroidi en été, pour ensuite de propager dans la maison. Couplé à une VMC, le puits canadien renforce la performance d’un VMC simple ou double flux ainsi que que les économies sur la facture de chauffage.